ChocolatCanelle l’auteure érotique qui aime faire rire ses lecteurs et lectrices

J’ai découvert il y a peu une toute nouvelle auteure érotique qui m’a fait la joie de m’envoyer deux de ses nouvelles . J’ai tellement aimé (je vous en parle bientôt dans un autre article) que j’ai décidé de lui poser 5 questions afin que vous puissiez vous aussi la découvrir et aller lire ses écrits.

Il va s’en dire que c’est une personne à suivre et je vous encourage à aller vous abonner à son twitter qui porte le doux nom de ChocolatCanelle.

En attendant, régalez vous avec ses réponses. Nous la remercions ben chaleureusement de s’être pliée à  notre exercice de l’interview.

Bonjour ChocolatCannelle pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bonjour ! Je me définis plutôt comme blogueuse. Je tiens un blog depuis dix ans ; ce blog s’est orienté dès le départ vers l’érotisme avec des tests de jeux pour couple, des tests de sextoys et, comme j’ai une formation littéraire et aime particulièrement lire, je l’ai aussi et de plus en plus axé sur les livres érotiques. Ensuite, j’ai fait évoluer mon blog : tel qu’il se présente actuellement, il est constitué de deux parties, une pour évoquer les livres en général (littérature blanche, policière, etc.) et une pour la littérature érotique.

J’ai travaillé pendant cinq ans pour les éditions Dominique Leroy, spécialisées dans la littérature érotique, en tant que directrice de collection. Cela m’a  donné envie d’essayer d’écrire moi aussi des nouvelles ou novellas érotiques. Cela a plutôt bien marché puisque j’ai réussi à publier un certain nombre de textes chez différents éditeurs.

Je ne suis pas un bourreau de travail quand il s’agit d’écrire, je ne le fais que lorsque j’ai beaucoup de temps devant moi, quand j’ai une idée qui me trotte en tête et quand j’ai réellement envie ou besoin d’écrire. De fait, je suis une auteure très épisodique.

L’érotisme est votre axe d’écriture, pourquoi avoir choisi ce domaine ?

Parce que cela me m’amuse, parce que cela me fait rire aussi. J’écris souvent des textes érotiques humoristiques (évidemment, tout dépend du type d’humour auquel on est sensible et je ne fais pas nécessairement rire tous mes lecteurs, mais je me fais rire moi-même, c’est déjà ça…)

Beaucoup de mes textes mettent en scène des personnages qui se libèrent des carcans sociaux, du fait d’une trop grande naïveté parfois, ou bien en étant parfaitement conscients et en assumant cette liberté sexuelle qui est la leur. J’aime l’idée d’écarter toute rigidité sociale, de créer via mes textes des espaces de liberté.

Comment vous vient votre inspiration ? Est-elle inspirée de votre vie privée ?

De ma vie quotidienne, oui, mais peut-être pas dans le sens que l’on pourrait croire. Mes écrits ne reflètent pas ma vie, mais je m’appuie sur des petites choses du quotidien, sur des lieux que je fréquente, sur des scènes banales. Un texte comme Nathalie et ses bonnes œuvres (publié aux éd. Dominique Leroy), par exemple, commence par une collecte de la banque alimentaire dans un supermarché parce que, lorsque j’ai commencé à écrire cette histoire, j’ai été bénévole lors d’une telle collecte et que j’ai extrapolé. Et si c’était une bombe sexuelle qui ramassait les paquets de pâtes et les conserves, cela donnerait quoi ? Vers quoi cela mènerait les personnages qui la côtoient ? L’histoire que je crée a souvent pour début un fait divers ou une expérience personnelle tout à fait banale.

Quels sont les auteurs qui vous inspirent ?

Je ne peux pas dire que des auteurs m’inspirent, parce que je n’en fais qu’à ma tête quand j’écris, je ne cherche pas à imiter qui que ce soit. Par contre, il y a énormément d’auteurs, énormément d’écrits que j’admire. Parmi les auteurs que j’aime particulièrement lire, on peut noter par exemple John Irving, Jane Austen, Howard Jacobson, Barbara Pym que j’ai récemment découverte… C’est ça qui est merveilleux aussi, avec les livres : on découvre sans cesse des textes formidables, des textes extrêmement bien écrits, qui sont très adroits, qui nous parlent, qui nous font rire. Au lieu de m’inspirer, je dois dire que lire autrui me file des complexes. Je n’arrive pas à la cheville de beaucoup d’auteurs et souvent je pense qu’il vaut mieux lire qu’essayer d’écrire quelque chose qui sera simplement passable en comparaison d’autres textes. Ce n’est pas la modestie qui me fait penser ça, je ne crois pas être modeste, j’essaie d’être objective. D’ailleurs, il y a aussi des auteurs que je trouve assez mauvais, qui ne savent pas manier suffisamment la langue à mon goût ― il n’y a pas d’allusion érotique à mon propos 😉

Pouvez-vous nous confier un de vos fantasmes favoris ?

Alors ça, ce n’est un secret pour personne, les scénarios de voyeurisme et d’exhibition ont ma préférence. Je n’en colle pas dans tous mes textes érotiques tout de même, mais c’est souvent le ou les passages, quand j’en écris, qui provoquent une certaine excitation chez moi. La scène-clé de L’Épicière (novella que je viens d’auto-éditer) est une scène de voyeurisme, c’est par le voyeurisme que tout débute et s’enclenche. Dans une nouvelle à paraître dans le recueil Osez 20 histoires de candaulisme (éd. La Musardine), même constat. Être vu ou s’imaginer être observé fait tout de suite grimper l’excitation, vous ne trouvez pas ?

Un commentaire

  1. A titre personnel j’ai collaboré 2 ans avec Steph pour les lectures érotiques (c’est d’ailleurs la première à m’avoir contacté) et c’est juste une crème ! Adorable et super compétente … J’avoue qu’elle me manque parfois. Les relations avec les maisons d’éditions n’étant pas du tout évidentes quelqu’un comme Chocolat Cannelle était une bénédiction.
    Au passage je laisse aussi son site http://www.chocolatcannelle.fr/
    une petite exclu pour toi et tes lecteurs j’aurais bientôt l’honneur le plaisir et l’avantage de travailler avec Steph pour créer un vrai audiobook de ses textes … à suivre 🙂

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