Déshabille moi !!! Arrache moi tout !!! Enfonce ta main !!!

cul

Je ferme les yeux tout doucement, je me sens fébrile presque souffrante, mon estomac se contracte envahit par des spasmes réguliers. Je suis pâle sous mon maquillage que j’ai pourtant tout particulièrement soigné parce que je savais que j’allais te rencontrer.

Je baisse la tête car elle est lourde de désirs et d’envies, je n’arrive plus à la maintenir droite et vaillante. Je tremble légèrement, ne contrôlant pas les frissons qui m’envahissent et me submergent entièrement. Ils me laissent le souffle court et l’esprit vide de toutes pensées cohérentes.

Je ne ressemble plus à rien, je suis là, forme tout juste humaine, debout, les jambes écartées, les bras ballants, l’esprit déconnecté de la réalité. J’attends…..

J’attends que tu lèves ton regard noir vers moi. J’attends que tu veuilles bien daigner m’accorder une once d’attention, à moi, cette femme de ton équipe, que tu croises partout sans jamais vraiment prendre conscience de sa présence.

Tu as demandé un entretien avec moi ce matin, pour que l’on puisse vérifier ensemble le bon fonctionnement du secteur pour lequel je fais tant d’heures supplémentaires, il semblerait que tu ais des questions, que tu t’interroge sur ce que je fais, comment j’arrive à ramener de l’argent dans mon activité, alors qu’elle est difficile et souvent très masculine.

Je ne sais pas comment je fais, je ne pourrais pas te l’expliquer clairement, je me sers de mon charme, de ma condition de femme dont on se moque si souvent ici. Je dessine des sourires carnassiers, rouges sang, que je pose sur ma bouche par petites touches. Mes yeux soulignés de noirs luisent d’une lueur toxique et les dollars s’y affichent comme sur une machine à sous qui offre le gros lot.

J’hypnotise mes clients de mon regard incisif et je ne les lâchent plus jusqu’à l’obtention du résultat que je suis venue chercher. Je suis une lionne. Tenace, je pars à la chasse aux devises et je compte mentalement la recette de ma journée de débauche professionnelle. A combien ai-je vendu mon image, ma bonne foi, ma personne, mon temps, ma vie ? Combien  je vaux dans ce système qui me pousse à aller toujours plus loin. Je suis une machine bankable ni plus ni moins, sans foi ni lois qui jouit de sa réussite comme on jouit d’un homme doué de sa queue. C’est ce que tu veux, ce que tu attends de moi, alors pourquoi veux tu que je te l’explique ?

Je suis une lionne qui travaille pour un tueur à gages, une tigresse qui n’a plus d’états d’âmes quand il s’agit de ramener le meilleur client de la planète entre ses crocs et pourtant devant toi, je ne suis plus rien, tout juste l’ombre d’un vague reste périmé de moi même……… Je m’en veux d’être ainsi mais je ne peux pas lutter contre mon état, contre l’effet que tu me fais, contre cette perte de repères que tu impulses en moi.

Tu as enfin levé les yeux, je ne t’ai pas vu le faire car j’ai toujours les yeux fermés, je me débats avec mes tourments intérieurs qui me collent au corps comme une mauvais grippe dont on n’arrive pas à se débarrasser. Je dois avoir une mine affreuse, car tu me demandes si je vais bien et si j’ai besoin d’aide.

J’ouvre enfin mes yeux d’un bleu d’acier et je relève la tête. Je te regarde et j’admire l’homme que tu es. Je ne te dis rien, qu’y a t il à dire de toute façon que tu ne saches pas déjà ? Au bout d’un moment de silence sans doute trop long pour toi, je te vois te lever de ton fauteuil, celui que tu as pour principe de ne jamais quitter quand tu reçois quelqu’un. Tu veux toujours que tout le monde comprenne bien que c’est toi qui décide de tout et que personne n’est assez fort pour imaginer être à ta hauteur.

Tu t’approche de moi, pose ta main gauche sur mon épaule et me secoue légèrement sans doute pour voir si je n’ai pas sombré totalement dans un autre univers dont je ne vais jamais revenir. Je gémis bruyamment.

Surpris, c’est la première fois que je te vois ainsi,  tu retire ta main une seconde puis la repose aussitôt autour de mon bras en le serrant nettement. La douleur de l’étreinte me ramène à la réalité de ma présence ici, aussi prés de toi, auprès de toi, à côté de ton corps qui m’envoie des messages caractérisés de puissance .

Je savais que tu étais dominant, je n’avais pas compris que tu aimais aussi dominer physiquement tes partenaires. La puissance de ta main  qui m’enserre me fait l’effet d’une décharge électrique. Je me vois soudain devenir ton objet et me surprends à mouiller fortement à l’idée que tu marques toutes les parties de mon corps de tes doigts d’imprimeur, me faisant plier l’échine avec vigueur et autorité

Ma chatte est une usine à mouille qui s’écoule avec force et qui envahi mon cul qu’elle chatouille dangereusement. Je suis tellement trempée que la barrière de ma toute petite culotte ne pourra pas contenir ce raz de marée odorant.

Je navigue pourtant sur les flots de mon envie et je t’imagines soudain me fouillant avec application, enfonçant d’abord un doigt, puis deux et encouragé par ma lubrification extrême tous tes doigts. Je sais que tu ne seras pas doux, je sens à la pression de ta main sur mon bras que tu n’es pas du genre à t’encombrer de préliminaires subtils. Curieusement cela me plaît déjà et ma chatte me le dit en se contractant de plus en plus fort avide soudain de jouir de toi.

Je me vois me penchant et m’accouder à ton joli fauteuil club en cuir vert, te tendant ma croupe dénudée pour te faciliter le chemin. Écartant mon cul de mes deux mains manucurés, je m’imagine te dire sur un ton sans appel: ” déshabille moi !!! arrache tout !!! enfonce ta main!!!. Je veux que tu me baises le plus fort possible. Que tu viennes caresser mon âme de l’intérieur, j’ai besoin que tu dévaste mes convictions, que tu me conduise vers une jouissance qui naît dans la violence d’un désir qu’on ne contrôle plus et qui domine tout. Fais moi mal !!!! Fais moi hurler de plaisir…….

Je sens à nouveau une pression insistante sur mon bras et vois une totale incompréhension au fond de tes yeux. Le pli  profond de ton front me fait comprendre qu’il faut que je me reprenne et vite …., après tout, moi aussi je suis une tueuse à gages et je compte bien t’avoir un jour prochain entre mes cuisses chaudes et humides. Je vais y travailler sérieusement comme avec mes clients et je vais gagner.

Je bombe le torse, tire sur ma jupe et serre les jambes pour éponger mon désir qui c’est répandu jusqu’à l’intérieur de mes cuisses. Je ne veux pas que tu sentes mon odeur intime, que tu te doutes que tu me troubles si fort, pas tout de suite …..

“Oui, tout va bien merci!!…..j’étais perdue dans mes pensées ….. Vous vouliez me voir ? Je vous écoute.”

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