Dialogue avec “Ta Queue”

Ta queueElle est à toi. C’est ton trésor, ta marque de fabrique, ton identité. Je la désigne en utilisant le féminin alors qu’elle est très masculine, virile, brute parfois mais toujours respectueuse. C’est ma belle de jour et de nuit. Elle me met du bling-bling plein les yeux.

Texture de velours et rigidité cadavérique, c’est une trique, une péninsule, un fantasme chaque jour renouvelé qui me fait m’abandonner. C’est une louve qui excite toutes les molécules de mon corps, qui me fait onduler et en demander toujours plus.

Tu dois la cacher aux yeux de tous, sinon tu serais sans doute considéré comme un pervers, mais moi j’aime bien la voir à nu, tombant élégamment entre tes deux jambes musclées. Tes couilles la mettent en valeur, lui donnant cet air de celle qui ne veut pas y toucher et pourtant quand je la caresse elle sait me rendre les plus beaux hommages , ceux qu’on fait aux personnes importantes. Je suis une VIP , j’ai des entrées privilégiées dans ton caleçon.

Parfois détendue mais le plus souvent dure, elle te torture abruptement. Elle à une âme et des envies et elle veut te diriger. Tu luttes et te bat contre sa volonté sans toujours gagner. Elle est perverse comme une femme qui voudrait arriver à ses fins et qui est prête à tout pour cela. Elle te guide irrémédiablement vers ce qu’elle veut et ses désirs sont nombreux.

Elle se hérisse, se dresse, se faufile, glisse, plonge et refait surface avec une allure conquérante.Elle sait nager dans les eaux qui troublent tout mon corps. J’aime sentir que ses désirs deviennent des lois auxquelles je m’abandonne sans discuter, trop heureuse de me faire posséder.

Elle aime ma chatte, mon cul et ma bouche. J’aime la sentir se dresser de toute son long quand je m’approche de toi. Frétillante comme un radar elle est mon phare. Elle aime me renifler, pointant le bout de son nez toujours un peu humide aux bords de mes orifices criants famine. Dans ma bouche elle déchaîne des tempêtes d’émotions me laissant au passage son gout iodé et la mousse de sa marée.

J’ai envie de lui crier des mots crus, de l’encourager à venir me défoncer mais elle est libre, joueuse et rieuse. Elle n’en fait qu’a sa tête, venant l’appuyer tout contre mon cul pour s’y enfoncer en douceur et en profondeur. Elle m’encule la divine, elle me baise avec toute la fougue de sa jeunesse, me laissant haletante et jouissante, effondrée d’un plaisir qu’elle a porté jusqu’à exploser,  se vidant d’une multitude de filaments blancs.

Quand elle a bien profité, la goulue, elle se retire, respire, dérive vers les affres d’un sommeil qui sera calme et sans rêves. Pas même un petit tressautement ne viendra la troubler. Heureuse et comblée, elle reprendra des forces pour entamer à nouveau une terrible bataille , fièrement dressée et prête à en découdre pour gagner.

Elle c’est ta queue et c’est ma déesse celle que j’honore et que j’adore.

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *