Gloria, Glory Hole

Glory Hole
Glory Hole

“Seul celui qui a emprunté la route connaît la profondeur des trous.” 

La première fois que j’ai vu un Glory Hole, comprenez littéralement “trou de la gloire”, ce fut au Cap D’agde, dans une boîte à Gang Bang . J’en avais bien évidemment déjà entendu parler mais je n’avais jamais eu l’occasion de le voir en réalité.

Je me souviens parfaitement de ce moment là, j’étais assise sur un canapé en simili cuir qui me faisait transpirer plus que de mesure. Comme je n’étais pas trop couverte, je collais littéralement au siége et je me demandais si je n’allais pas faire ventouse. Je discutais avec un mec qui venait de s’emboutir plusieurs chattes et qui m’expliquait les bienfaits de la baise consécutive.

Enfin, je discutais, c’était un grand mot, j’écoutais plutôt vaguement les commentaires de ce type, en mordillant la paille de mon coca et en regardant un peu partout autour de moi. Il faut dire que je m’en mettais plein les yeux, il n’y avait pas un endroit de cette salle où il ne se passait rien. Sur la barre de pôle dance une fille se faisait lécher la chatte par une autre, dans la gage dorée, une délicieuse chinoise s’adonnait à un Gang Bang de folie.  A Ma gauche, un couple baisait avec un autre et à ma droite, je voyais des gens entrer et sortir d’une pièce que je n’avais jamais vu auparavant.

C’était curieux, je venais ici presque tous les jours et je n’avais jamais vu qu’il y avait un endroit dédié au cul juste là. Comment cela était -il possible ? Je connaissais toutes les boites du camp naturiste et aucun détail ne m’avais échappé jusqu’à maintenant. Je me levais d’un bond, au grand désespoir de mon baiseur compulsif qui protesta mollement, surement épuisé par sa soirée

Je me sentais toute excitée à l’idée de découvrir ce qui pouvait bien se passer dans ce recoin. Je m’en approchais doucement; Il y faisait sombre, la seule lumière qui se dégageait était celle d’une multitude de petites diodes qui constellaient un mur entier. C’était magnfique, on aurait dit un champs de lucioles ou bien la voûte céleste que l’on peut voir les nuits des jours de grand beau temps.

Je regardais ces petits points , fascinée et immobile, me laissant porter par les lumières et la climatisation qui séchait mes fesses moites, quand je sentis qu’on me bousculait légèrement. J’avançais d’un pas pour laisser le passage libre et je trébuchais contre une forme accroupie, molle et pleine de chaleur qui ne me laissait aucun doute sur son identité.

Il y avait une personne au sol, je ne pouvais pas la distinguer correctement car mes yeux n’étaient pas encore habitués à l’obscurité, mais elle était bien là et semblait occupée.

Il régnait un silence apaisant ce qui changeait du bruit assourdissant de la musique qu’on nous projetait en pleine face comme si nous étions sourds et sans goûts musicaux. Quand je fus enfin capable de distinguer plus qu’une masse, je regardais à mes pieds et j’y découvris une femme à moitié nue, engouffrant avec ardeur la queue énorme d’un homme dont je ne voyais que les couilles et le sexe dardé.

Un peu plus loin d’elle se trouvait d’autres femmes, toutes aussi occupées à se goinfrer de ces sceptres de chairs gonflés et pleins de jus. Le mur aux lucioles était percés à de nombreux endroits de trous circulaires, suffisamment larges pour recueillir les parties intimes des messieurs.

Il suffisait alors aux femmes de se servir dans ce garde manger humain et d’engloutir des portions plus ou moins raisonnables de queues en tous genres. J’entendais maintenant les bruits humides des clapotis de bouches, ceux des gorges que l’on force et qui gargouillent et les soupirs des messieurs qui laissaient présager que la délivrance n’était pas loin. On se serait cru dans un marais, ou, parmi les lucioles, coassaient une horde de grenouilles, appelant les mâles à les recouvrir de leurs semences royales.

Je voyais gicler de partout, des filaments de sperme qui ressemblaient aux traînées d’une étoile filante dans le ciel. Il y avait donc un paradis pour les queues, parsemé de langues bienfaitrices et de bouches gourmandes qui répondaient en toute discrétion aux désirs humains les plus fous.

Je me demandais juste un court moment, quel goût pouvait avoir “l’ardeur à sucer” un inconnu sans autre contact qu’une parois de bois, même lumineuse. Mais au bonheur que je pouvais lire sur ces visages féminins, je compris que ce n’était pas une question de goût mais tout simplement de désirs.

Je reviendrais c’était sur, non pas pour prendre la place de ces femmes amoureuses des queues, mais pour offrir celle de mon homme à cette passion dévorante qui me semblait si proche de l’abandon absolu.

6 commentaires

  1. Beaucoup fréquenté les endroits coquins mais jamais tenté de passer mon sexe au travers d’un glory hole… J’ai toujours préféré avoir les mains libres pour palper ma partenaire…
    Mais je n’empêche pas les autres d’aimer !

  2. je ne connais malheureusement pas de Glory hole sur Paris… j’aimerais essayer, actif ou passif…

    Merci pour cet article en tout cas.

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