La Dictature de ton désir

-iCLtfHYJe suis une faible femme même s’il me plait de penser le contraire et de le faire croire. Je suis portée par mes émotions et par mon ressenti, comment pourrais-je vivre sans ce que je ressens ? Cela me semble tellement irréel de vouloir en faire abstraction.

Je me sens femme et femelle à la fois, prête à aimer mais aussi à m’accoupler comme un animal, parce qu’il me semble que c’est ma destinée, moi qui possède ce corps aux courbes maternelles. Une belle destinée en vérité, peuplée de plaisirs réels ou fantasmés que l’on applique à mon corps envouté.

Celui que je cède volontiers sous la pression harassante d’un désir masculin exacerbé. Désir que je connais bien et contre lequel je me tiens.

Je suis faible parce que je subis la dictature de ton désir, toi qui arrive dans ma vie à petits pas sans faire de bruit. Déjà je suis éperdue, folle de l’instant ou tu poses ton regard sur moi, noir et profond, sombre et envoûtant. Délicate attention visuelle dont je dépends plus que je ne veux bien me l’avouer.

Tes yeux, pépites de mon excitation, charrient un désir puissant et incontrôlable qui coule sur moi pour aller nourrir mes fantasmes. Je me suis caressée à l’ombre de ton regard imaginant que tu puisses voir combien il avait la capacité de me faire mouiller d’espoir. Chimérique équation puisque tu ne peux pas me voir d’aussi loin.

Je sens pourtant ta présence bien en moi. Diligente organisatrice de mes journées, que je passe à espérer ton retour parmi les vautours de l’amour. Ceux dont l’unique méfait est de croire que les mots suffisent à conquérir un corps alors que c’est toi que je veux connaître par coeur.

L’envie de toi est incrustée en moi, comme la marque que laisse une entaille dans le bois. Je suis creuse de la vie et pleine de tes envies. Je m’imagine remplie de ta semence qui navigue en moi comme l’essence de la vie avec toi.

Je sens les roulis de ton ardeur, ai-je le pied marin quand tu domines mon corps ? vais-je survivre encore ?

L’ultime plaisir n’est jamais loin, parfois je me sens mourir tout contre toi, ta main sur ma gorge enserrée comme un plaisir jamais refusé.

Tes soupirs sont la ponctuation de mon désir et je ne me lasse pas de les faire surgir, que ne ferais-je pas pour voir soudain tes yeux profonds se voiler d’un plaisir fécond.

Je suis victime de la dictature de ton désir, je suis une poupée de chiffon entre les mains de ton plaisir fripon. Attachée ou ligotée, je suis transportée à l’idée de te faire fantasmer. Ma seule espérance est de te voir revenir te baigner à la source de mon désir aimanté. Encore et toujours comme le symbole éternel d’un prochain jour qui se renouvelle.

Amante thermonucléaire, dont tu peux être fière, je me couche à tes pieds comme une chienne pour que tu n’oublies jamais mes vénérables chaines.

Je baise avec toi et avec ardeur car ta fougue est le cavalier qui transperce mon coeur. Lance enivrante ou épée aiguisée, ta queue élégante est un hommage à ma féminité. Ta coquine pine ne semble plus se soucier du temps quand en moi elle se tend. Fière et indépendante elle vient déposer sa marque au fond de ma chatte débordante.

Alors mon cul se tend lui aussi, quémandant sa part de festivités épanouies. D’une pression accentuée et soutenue, tu lui donnes un plaisir de ton cru. Suave et sauvage identique à un ciel sans nuages.

Je suis la victime consente et éternelle de ton désir charnel.

7 commentaires

  1. Comme je l’avais déjà dit à moultes reprises tu es une femme sublime, adorable , sexy et ton homme a de la chance d’être avec toi et tu mérites ton bonheur
    Gros bisous

  2. Je découvre ce blog et je vois que la vulgarité semble vous faire croire que vous avez votre sexualité en main, bien qu’étant une femme je trouve tout ce blog abjecte et d’une bêtise sans nom! Il est tout à fait possible d’être d’être épanouie sans être une chienne! et non être soumise ne plait pas à toute les femmes!
    Bref le genre de femme qui gueule et veut imposer une sexualité digne d’un porno… Je ne suis pas féministe, ni coincée, loin de là, je fréquente également certains établissement libertin mais là encore, certains se rabaisse à la vulgarité, tout comme vous qui fais croire à ces messieurs qu’ils ont tous les droits sur le corps d’une femme! Et surtout vous faites passer les femmes pour des personnes incapables de se contrôler, avec la chatte en feu. Vous devriez consulter…
    Bonne continuation!

    • Chère Madame,
      Votre avis n’engage que vous, ce que j’écris n’engage que moi même, en cela nous possédons la même liberté. Il fort heureux que dans la vie, nous puissions encore écrire ce que nous voulons sans imposer aux autres une forme de sexualité type,ce que je ne fais pas d’ailleurs.Je suis fort navrée pour vous qu’en me lisant vous vous soyez tout d’un coup sentie investie de la fibre féministe en étant choquée par les mots chienne et soumise. Que ce ne soit pas votre façon de fonctionner, je l’accepte sans problème pour ma part, maintenant que cela provoque chez vous un rejet de ce genre, je trouve cela inquiétant vu qu’il s’agit de mon désir à moi et non du vôtre et que je ne vous l’impose en aucun cas.. Alors que vous en arriviez, du haut de votre statut de femme féministe a m’engager a aller consulter, me choque profondément, dans la mesure ou cela reviendrait a envoyer se faire soigner, toutes les femmes qui lors de leurs rapports sexuels aiment se faire bousculer un peu ou se faire tirer les cheveux ou encore qui réclament une petite fessée. Quant à la notion de vulgarité, je vous rappelle qu’elle est fort subjective et qu’elle ne relève que de votre parcours et votre inconscient. En ce qui concerne la bêtise ,je pourrais vous l’expliquer, mais je ne suis pas sûre que vous puissiez comprendre que la véritable bêtise est de rejeter en bloc ce que l’on ne comprend pas bien voir pas du tout puisque visiblement vous ne comprenez pas grand chose a ce que je dis.
      En tant que femme qui aime le cul et qui ne se prive pas de le pratiquer, je vous souhaite tout de même de trouver votre chemin vers l’épanouissement sexuel qui vous convient et de vous y amuser, car le cul, vous savez ça ne sert qu’a se faire du bien et non du mal au cerveau comme vous venez de vous en faire, en me jetant votre haine au visage.

    • Hummm quel délice Aurore, vous me plaisez … Vous.
      Il y a quelques siècles, le bûcher n’aurait pas était loin.
      Ce qui est bien avec la vulgarité c’est qu’elle permet de tout oser … en aveugle.
      Pour ma part Le Vulgaire est l’Ignorant et je pense que vous parlez bien rapidement de ce que vous ne connaissez.

      Allez pour finir un mot d’un navigateur que certains disent né en Corse:
      « Rien de ce qui résulte du progrès humain ne s’obtient avec l’assentiment de tous, et ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres. »

      Bien à vous Aurore.

  3. Bonjour Iza,

    Je vais me permettre, en tout bien tout honneur, de vous défendre quant à votre initiative, face aux foudres de certaines « ni saintes ni touche(s) ». Belle curiosité que d’avoir découvert votre blog, son contenu ouvert, libre et libertaire, ainsi que vos photos très charmantes, je ne le cache pas.

    Ce qui me fait de la peine, ce sont les commentaires de certaines femmes ici. Bien entendu, celles-ci diront « encore un homme qui vient flatter l’auteure du site c’est si masculin », mais il n’en est rien. Je ne suis pas un cliché comme vous, c’est justement ce qui nous éloigne. D’ailleurs, pour répondre à ces dames, je ne suis guère un pénitent de mes désirs ancrés, innés, et masculins. Je suis sensible, libertaire, peut être artiste, raisonnable, raisonné, et avant tout humain. On dirait que les femmes ayant rédigées ces commentaires sont justement ce qu’elles vous reprochent Iza : libre de penser comme bon vous semble. C’est assez fou comme les gens, dans tellement de domaines différents, sont figé(e)s dans un modèle standardisé, industriel, et dès qu’autrui ose montrer qu’il en sort, on lui balance son venin. Mesdames, comme pour bien des choses, si ce blog ne vous plait pas vous n’avez qu’à passer votre chemin, et quelque chose me dit que dans la plupart des cas, si vous avez atterri sur celui-ci, c’est bien qu’une recherche vous y a amenées… Et je ne pense pas que cette recherche parle de cuisine au beurre ou encore d’horticulture vous en conviendrez.

    Iza, je trouve que votre contenu est de qualité, que rien n’est affligeant, tout y est fluide (sans jeu de mots), et jamais vos avis et positions n’entache la liberté d’autrui. Je vous encourage à poursuivre votre œuvre épistolaire, et je souhaite terminer par un message qui vous est destiné :

    J’aimerai que les gens respectent
    En ce monde si standardisé
    Tout point de vue quelque soit le sujet
    Bien que certains puissent paraitre tabou.
    Tout rêve ou fantasme aura toujours un bel
    Honneur à être pensé, voire vécu.
    Vous reflétez une personnalité ouverte, et
    Rencontrer d’autres personnes pour en parler,
    Autour du monde et d’ailleurs, semble pour vous
    D’un naturel humain. Loin d’une prison de
    Verre, vous avez une belle grammaire
    Pour offrir aux lecteurs de votre blog vos envies, et pour
    Echanger autour des sujets qui ne font pas l’unanimité.

    Bien à vous, et au plaisir de vous lire.
    B.

  4. Il est des adversaires (…) qui sont sans cesse à l’affût de ce qu’ils croient de nature à atteindre les hommes qu’ils guettent. Ils furètent, dans tous les coins. Ils ne reculent devant aucune petitesse. « Les chiens aboient. La caravane passe, » dit-on de l’autre côté de la Méditerranée. — ( Joseph Caillaux )
    —-
    Oui en effet, il est de plus en plus difficile de s’exprimer par ces temps obscurs !
    Mais n’en déplaise aux esprits chagrins qui se complaisent dans la calomnie…
    Votre écriture est jolie et agréable, votre esprit est généreux et éclatant, vos pensées sont lumineuses, votre corps est sublime… et à vous lire depuis un bon moment je trouve que vous êtes une belle personne.
    En bref, très chère Iza, je vous a-do-re !
    Merci pour ce Blog.

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