Le Cul 2.0 conduit vers l’orgasme

alice

Bien installée dans mon lit, après un dîner frugal mais néanmoins agréable, je lisais quelques pages de la fabuleuse histoire d’amour qui lia Picasso et Françoise Gilot quand j’entendis mon téléphone vibrer.

A cette heure ci, cela ne pouvait être qu’un message de mon Maître. J’étais toute excitée à l’idée de le lire. Comme toujours, il me faisait un effet de folie dont j’aurais pu calculer l’intensité rien qu’en prenant ma température. J’étais un Vesuve, bouillonnant de lave, toujours au bord de l’explosion.

Je tendais cependant doucement la main vers mon iphone pour faire durer cette petite torture qu’était l’attente. Je ne vivais pas avec lui, nos messages étaient donc une façon quotidienne de communiquer ensemble. Ils étaient presque toujours chargés d’un érotisme latent, sucré et pesant qui nous engluait dans un désir que nous avions bien du mal à contenir ensuite. Mais que s’était bon de se sentir toujours prête à tomber dans le gouffre béant de l’envie, je ne m’en lassais pas. Décidément j’étais incorrigible et déjà toute humide d’envie.

Je récupérais enfin mon téléphone et fis courir mes doigts sur l’écran tactile pour ouvrir notre logiciel, top secret, de messagerie. Nous utilisions une méthode infaillible de cryptage de données, digne des plus grands espions et il fallait bien cela pour que nos dialogues pornographiques ne tombent pas entre toutes les mains.

Je lu une phrase toute simple, mais qui réussit a m’enflammer instantanément.

“J’ai envie de me servir de vos fesses !!”, le message était clair, mais laissait une part à l’interprétation personnelle que je trouvais sexy et excitante.  S’il s’agissait bien de se servir de mon postérieur, il n’y avait aucune précision sur la méthode qui serait employée. Je reconnaissais bien là son style évasif et mystérieux, il l’utilisait toujours pour donner libre cours à mon esprit cavaleur et à mon sens de l’imagination. Et comme à chaque fois, je me laissais aller à imaginer tout un tas de choses qui me laissaient pantelante et impatiente.

Allais-je être manipulée, fistée, enculée ou caressée ? Peut-être était-ce une fessée dont il parlait ? A ce stade là je ne pouvais le deviner et pourtant je savais déjà que tous les schémas envisagés me plairait infiniment.

J’aimais tout ce qu’il me faisait subir ou découvrir. J’avais une addiction particulière pour ses mains, douces, musclées et nerveuses, qui savaient venir me caresser le point G comme aucune autre. Il le savait parfaitement et aimait en jouer au bon moment. Il n’était pas rare que je reçoive des photos si explicites de ses mains, que je n’avais pas d’autres choix que de m’enfermer aux toilettes pour soulager le tsunami de désir qui m’envahissait soudainement.

Je posais alors mon téléphone bien en évidence, la photo sous le nez et je me branlais avec frénésie m’imaginant totalement possédée par celles ci. Je jouissais en silence, pour ne pas me faire remarquer, me délestant, au passage, d’une vague de mouille que je regardais s’entendre sur le sol blanc des toilettes. Puis obéissante et aussi un peu perverse, je m’empressais de faire des photos que je lui envoyaient avec un sourire innocent. L’ère des nouvelles technologies contribuait à donner du caractère à mon désir et j’en abusais sans honte.

Mais ce soir, c’était lui qui jouait avec moi à n’en pas douter. Pendant que je m’imaginais toutes sortes de choses bien agréables que je pouvais recevoir de sa part, il en avait de son côté une idée bien arrêtée.

Par le biais d’un autre message tout aussi laconique, il me demanda de retirer tout ce qui entravait mes fesses puis de les lui montrer. Je me débarrassais alors le plus vitre possible de mon bas de pyjama et je tendais mon cul imposant à l’objectif. Comme pour les selfies, je n’hésitais pas à prendre des poses et à bien écarter mon postérieur pour qu’il puisse voir mon cul palpiter d’envie.

Il me félicita pour mon aptitude à lui obéir promptement et pour l’entretien de mon cul dont il était l’unique propriétaire. Il faut dire qu’il reluisait de fraîcheur et de bonne volonté. Je ne lésinais jamais à en faire une pièce de choix et je lui accordais des soins de haute volée.

Un autre message fit vibrer mon téléphone, je devais cette fois ci aller chercher un de mes jouets préférés et m’en servir pour orner mon cul. Je n’hésitais pas un seul instant et choisissait mon nouveau plug rose en forme de toiture d’église russe. Un autre ordre arriva et je couru chercher la Magic Wand qu’il m’avait laissé en dépôt/location. Armée de tous mes accessoires du plaisir, je me sentais comme une super héroïne qui allait conquérir le monde, je n’attendais plus que le coup de feu de lancement pour me jeter à corps perdu dans le sauvetage de la planète.

Mais la n’était pas ma mission, une autre vibration m’indiqua que je devais sans tarder aller chercher la jouissance en moi et que j’avais 10 minutes pour tourner une petite vidéo qui le ravirait  et qui lui montrerais que j’avais bien compris sa volonté.  Je fis donc ce qui me sembla le plus logique. Je calais mon téléphone contre une surface dure, déclenchais le mode vidéo et commençait à jouer avec mon plug que je faisais aller et venir en moi. Les deux jambes bien relevées, je tirais sur l’anneau comme si je décapsulais une bouteille de coca puis quand il était prêt à sortir je l’enfonçais brusquement.

Une fois bien dilatée et excitée par tout ce travail, je décidais d’ajouter une option à ce petit spectacle. Ayant toujours des munitions à mes cotés, je pris un de mes gros gods bien charpentés et je me remplie avec pour ne laisser aucune part de moi en friche. J’étais bien prise et il ne me restait plus qu’a brancher ma Wand pour finir le travail. Il me restait 3 minutes à tourner et c’était largement suffisant pour offrir un spectacle à mon Maître digne des grandes eaux à Versailles.

Ca allait être nouvel an et le 14 juillet dans mon cul et je m’accrochais aux draps en abaissant la wand vers mon clitoris. Elle vibrait tellement que je ne mis pas longtemps à venir et je jouis en éjaculant , repoussant avec force, hors de moi mes deux jouets. Les éjectant comme des bouchons de champagne et laissant couler sur mes draps, la mousse pétillante d’une liqueur trop frappée. Ouverte de partout, je continuais à palpiter et à ressentir les fracas de mon orgasme qui m’avait laissé sur la paille, agonisante et sans volonté. J’avais envie de pleurer mais je me retiens, car je n’avais pas ses bras consolateurs , ni ses doux baisers pour m’apaiser

Quand je fus remise de mes émotions, je postais mon film à mon Maître, le laissant à son tour jouir du spectacle que je venais de tourner pour lui.

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