La Luxure – Que la luxure soit et la Luxure fut !

Luxure

Un nouveau voyage commence pour nous, le dernier n’est pas très loin mais celui ci me semble particulier. Outre la joie que j’ai de retrouver mon Maître, je me sens différente intérieurement.

J’ai fait du chemin en moi depuis la première fois ou j’ai croisé son regard d’homme silencieux et intense. J’ai traversé des périodes de troubles intérieurs et je me suis enfin libérée de tout ce qui me faisait du mal. Les orages du passé sont partis rejoindre un monde dans lequel je ne souhaite plus pénétrer et je me sens désormais ouverte à plus de profondeur.

Je me sens moins dans le combat, moins dans la lutte acharnée pour obtenir ce que je désire. Les champs de bataille ne sont plus nécessaires pour que je me sente aimée et respectée, il est évident qu’avec lui je suis mise en avant et que sa démarche ultime est de m’apporter un autre regard sur ce que je suis, m’offrir le firmament et me laisser m’épanouir pleinement.

Dans nos conversations sur ce que nous sommes l’un pour l’autre, je n’entends que des mots positifs, des phrases à la nature apaisante. “A quoi servirait un Maître s’il n’était pas là pour faire plaisir à sa Soumise ?” m’a t-il dit spontanément

Je me sens désormais libérée de la peur de le perdre, je sais que quoiqu’il arrive, il reviendra vers moi car son but est de me porter toujours plus haut, toujours plus fort.

Le plaisir que nous nous donnons m’enchante et m’ensorcelle, c’est à ses pieds que j’ai envie de me trouver car je sens la caresse apaisante de sa main sur ma tête. Je lui délègue ma volonté car je m’abandonne totalement à lui, le laissant diriger les choses.

Pour célébrer ce nouveau voyage vers le plaisir, il a choisit la Luxure, thème que j’avais en tête et qu’il a su entendre. Nous retournerons dans le même Hôtel dont il a décidé que nous testerons tous les étages.

Je le rejoins dans le train, seul choix que j’ai fait car je voulais sentir au plus vite la chaleur de son corps contre le mien. Le voir et le respirer tout d’un coup me laisse les jambes cotonneuses. J’ai besoin de m’asseoir même si ma robe est outrageusement courte et que je ne porte pas de culotte. Je sens la rugosité du siège contre la peau tendre de mes fesses mais je ne m’en soucis pas car il me regarde avec ses yeux plein d’intensité et de désir. Je sais que s’il n’y avait pas tant de monde autour de nous, sa main serait déjà en moi, imposant à ma chatte une fouille réglementaire et à mon corps un plaisir extraordinaire.

Je lui appartiens, je le sens à chaque instant et ses doigts qui viennent se refermer durement sur mon genou recouvert de résille me le confirme. Il a hâte que nous soyons enfermés et moi de me donner à lui.

La luxure, occupe tout le sixième étage et nous avons la chambre 604. Au sol, elle s’étale partout en toutes les langues, en lettres noires sur fond rose. La luxure ici semble toute féminine alors que pour moi elle relève plutôt des enfers et je la vois brûlante.

Il fait chaud dans cette chambre ou tout est rose, ou alors c’est moi qui bouillonne, je ne sais pas très bien ou se situe la vérité mais je quitte mes vêtements le plus vite possible. C’est dans ma tenue originelle que je veux me présenter à lui, simple mortelle qui remet sa vie et son âme entre ses mains.

Au dessus du lit, des miroirs sont disposés en forme de coeur, si je trouve cela loin de mon idée personnelle de la luxure, je suis ravie qu’ils puissent refléter les images de notre passion physique. Voir son corps s’activer au dessus du mien, me baisant farouchement m’excite beaucoup et c’est semi liquide qu’il me découvre.

Je coule de toutes ces envies que je garde en moi et dont je me libère avec lui, je coule de tout ce désir qui me caractérise et qui fait de moi sa chienne. Je rêve d’être saillie tant de fois que je tomberais d’épuisement. J’ai besoin d’être possédée sans douceur, d’être remplie de sa semence et de la sentir évoluer en moi. Ce besoin est viscéral et je ne peux pas lutter contre cela, c’est sans doute ma partie animale qui se réveille subitement, impérieusement.

Il le devine mais n’a pas l’air d’être pressé de me conduire vers la libération de toutes les pressions que je sens en moi. Avec la précision d’un chirurgien, il sort de son sac sa cravache et sa roulette multiple. Je vais goûter à la morsures de ces deux instruments et je suis déjà certaine qu’il prendra tout son temps pour me l’infliger.

La cravache s’imprime sur moi en faisant un joli bruit bien distinct, elle me brûle l’épiderme pendant que la roulette me déchire le dos, laissant de longue traces. J’ai mal puis ça me fait un bien fou. Il me travaille au corps avec dextérité et application. Je mouille de plaisir, je gémis, je le veux, alors je commence à le supplier.

Mon clitoris reçoit lui aussi son dû, de petits coups secs et directifs, bien donnés qui me rendent folle. J’ai envie de jouir tout de suite, je quémande encore et encore la délivrance que je veux avoir mais qu’il n’est pas encore disposé à me la donner . Puis il m’ordonne de me caresser. Comme je désobéis, il m’attrape par le cou et me baise avec ardeur, allant chercher en moi cette jouissance que je demandais et qui explose tout d’un coup me laissant en larmes et baignant dans la flaque que je viens de répandre sur le lit. Il me prend sanglotante dans ses bras, me berce et lèche les larmes qui coulent sans fin sur mon visage défait et barbouillé de longues traces de mascara.

Son odeur d’homme me calme peu à peu et je m’apaise lentement, quand il sent mon corps à nouveau détendu, il reprends ses douces caresses et allume à nouveau la flamme de mon désir pour lui.

Cette fois ci, c’est lui qui va jouir, de moi et par moi, à sa façon, comme il s’est imaginé mettre en scène la luxure. Repoussant doucement mes cheveux en arrière, il me pose le bâillon qu’il serre fortement afin que ma bouche soit bien contrainte. Puis il me tire vers le bord du lit et me déguste le cul lentement. Je sens sa langue ouvrir un chemin  pour sa queue qui viendra m’enculer profondément dans quelques instants. Je gémis et je bave abondement, laissant de longs filets de salives translucides partout, qu’il vient lécher de façon sensuelle à même ma bouche entravée et avide de ses baisers. Puis il s’enfonce dans mon intériorité caverneuse tellement lentement que je peux compter tous ses centimètres qui me pénètrent un à un.

Une fois arrivé jusqu’à la garde, je sens ses testicules bien gonflées me frôler la croupe discrètement. Il me baise très lentement, faisant coulisser sa queue avec application, me demandant si j’aime cela et de lui signifier. Je ne peux que gémir et baver et ça l’excite au plus haut point, accélérant le rythme, il me voit défaillir sous ses coups de reins et se déverse dans mon cul, me laissant recueillir la fleur de sa jouissance, épaisse et crémeuse.

Enfin apaisés de tout ce désir qui nous tiraille sans cesse, les miroirs du plafond m’offrent la vue extatique de nos corps au repos, emmêles et collés, se donnant toute la tendresse de l’après petite mort. Je luis caresse tendrement le dos et il laisse aller sa tête contre le rebondi et la douceur de mes seins nourriciers de femme épanouie et comblée.

Dormez Mon Maître, venez cherchez le repos entre mes seins maternels. Dormez mon amour, je veille sur vous et sur votre repos comme une louve veille sur ses petits.

Nous sortirons dîner un peu plus tard, nous tenant par la main dans la rue, profitant de la douceur de cette soirée qui nous murmure à l’oreille que nos réjouissances ne sont pas finies et ne font que commencer.

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