Madame La commissaire

La commissaire

Vers 9 h du matin , alors que j ‘étais tranquillement dans mon bain, en train de fantasmer sur le cul ferme et musclé de ma voisine du dessus et que je commençais tout juste à me caresser, la sonnette de mon appartement se mit à retentir violemment.

Je fis un énorme bond, buvant la tasse au passage et mouillant mes cheveux que je n’avais pourtant pas l’intention de laver pour ne pas friser toute la journée.

 “Quel était le dingue qui sonnait de cette façon ? ce n’était pas des manières de gens civilisés ça, j’allais lui dire moi !! non mais !!!”me répétais-je en enfilant à la va-vite mon peignoir Hello Kitty qui donnait l’impression que j’avais quatorze ans et non pas trente comme le disait pourtant ma carte d’identité.

Remontée comme une pendule, j’ouvrais la porte avec énergie, dévisageant mon interlocuteur avec mon oeil mauvais  et lui lançait  abruptement :

” Oui, c’est à quel sujet ?”

” Gendarmerie Nationale, Vous êtes Mademoiselle Clara Forestier ?” me dit un grand gaillard à l’oeil torve et au sourire inexistant

” Heu…. oui ?”  répondis je, perdant tout d’un coup de ma superbe et me demandant ce que j’avais bien pu faire de mal.

” Vous venez de subir une dégradation matérielle de vôtre véhicule principal, on vous a brisé la vitre du côté passager et je vous encourage à venir porter plainte contre X afin que vous soyez dédommagée pas votre assurance”

C’était la barbe !! Pour une fois que j’avais une journée à moi et que j’avais planifiée plein de choses. J’allais devoir me rendre au commissariat. Je sentais que ma journée serait compliquée.

Je m’habillais vite fait, enfilant un legging et un long pull noir. Je prenais mes clés de voiture et l’adresse que m’avait laissé le gendarme et je filais afin d’aller déposer ma plainte. Plus vite arrivée, plus vite dehors et je pourrais peut être sauver une partie de ma journée, enfin espérons !!

Ce commissariat était sordide, les murs étaient jaunes de crasses et la tête des gens qui attendaient pour déposer leurs plaintes faisait peur à voir. Il me fallait un café, même si je me doutais que vu les lieux je risquais de me retrouver avec le plus mauvais café du coin.

 Ayant enfin trouvé la machine, je me dirigeais vers celle ci quand j’entendis qu’on m’appelait d’une voix ferme et autoritaire.

Une grande femme, mince et blonde, impeccablement coiffée et joliment cintrée dans son uniforme me faisait signe d’entrer dans son bureau. Tout d’un coup je me sentis très impressionnée. Comme je l’étais quand j’étais au lycée et que ma prof d’Histoire Géo, Melle Trudon, me regardait avec ses petits yeux vicieux.

Cette femme avait les même yeux et me faisait  me sentir très coupable alors que c’était moi la victime. Je frissonnais malgré la chaleur ambiante régnant dans les locaux.

” Asseyez vous, Mademoiselle Forestier !!, Vous venez pour déposer une plainte concernant la dégradation de votre véhicule. Soyez brève et explicite, car je n’ai pas de temps à perdre !!!”

” Oui Madame”,  est la seule chose que je trouvais à dire.

Cette femme était encore plus vache que mon ancienne prof et visiblement cela l’amusait de me faire peur. Quand elle me fit face, assise à son bureau, je pu sentir que cette situation l’excitait même. Elle caressait une grande règle sans cesser de me regarder et ne prenait aucune note sur son ordinateur comme cela se faisait habituellement lors des dépositions.

Au bout d’un moment, pendant que je lui expliquais que je n’avais rien vu du tout de l’agression de mon véhicule et que je n’avais donc rien de plus à dire, elle se leva à nouveau et alla fermer la porte de son bureau.

Puis elle se tourna vers moi, la règle toujours en main et me dit :

” Mademoiselle Forestier, vous êtes visiblement le cas typique de la victime consentante. Et voyez vous, si on ne vous éduque pas à faire attention aux choses et accessoirement à vous même, vous risquez de revivre  encore et encore ce genre de situation!!! “

Elle me parlait désormais à l’oreille, chuchotant presque les mots suivants.

” Ce n’est pas ce que vous voulez ? N’est-ce pas ?”

” Heu…..non Madame…. Mais vous savez….” bredouillais-je

Elle se mit à sourire de façon perverse puis en se collant littéralement à moi cette fois ci, m’ordonna de me lever et de me pencher sur son bureau en écartant correctement les jambes.

” Je pense que vous méritez une petite correction, afin que la prochaine fois, vous ne me fassiez pas perdre mon temps ….. inutilement”

Elle m’appuya fermement dans le dos, me forçant à me coucher à moitié sur son bureau impeccablement rangé. Puis, elle fit descendre doucement mon pantalon, découvrant au passage ma petite culotte en dentelle rose bonbon qui lui arracha un petit rire satisfait.

Le premier coup, me fit sursauter, il était fort et cuisant, elle avait de la poigne pour une femme aussi mince. Au second elle me demanda de compter tout haut les huit prochains qu’elle allait abattre sur mon fessier afin que je ne recommence plus jamais. Au dernier je ne sentais plus mes fesses mais à la place, une sorte de fournaise douloureuse et je pleurais de bon coeur tant je me sentais éprouvée par l’exercice.

Je pleurais aussi parce que j’étais toute chamboulée par cette femme qui avait réussi à déclencher chez moi une véritable excitation. Ma culotte pouvait le prouver, elle était trempée et collante de ma cyprine et de tous les petits jets que j’avais produit au cour de la correction.

” Mettez un peu d’ordre dans votre tenue, Mademoiselle Forestier !!! allez vous rafraîchir aux toilettes et n’oubliez pas de me déposer votre culotte au passage, vous la donnerez à mon assistante!!!!”

Oh mon dieu, cette femme était diabolique mais je ne comptais pas lui désobéir. Après m’être recomposée une tête correcte, j’allais déposer ma culotte chez son assistante, un peu honteuse de tout cela.

Celle ci me regarda avec un doux sourire amusé et me dit :

” Vous avez rendez vous, lundi prochain avec Madame la Commissaire, concernant votre affaire. Ne soyez pas en retard surtout, elle déteste ça.”

J’étais désormais sa chose et ça ne me laissais pas indifférente.

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