Tu es celui qui guide ma main

pussy

Ma main cette audacieuse impatiente, cette folle extravagante, toute d’anneaux d’or vêtue, se glisse sous ma couette moelleuse et se fraye un chemin vers les profondeurs de mon corps.

Elle glisse tout doucement, suivant les courbes de mon ventre, se promenant le long de mon nombril, s’y arrêtant joueuse pour en faire le tour plusieurs fois, puis  pour y caresser l’intérieur incurvé. Que c’est doux, c’est tout fripé aussi, ça me rappelle ces moments ou pour m’embêter tu passes ta langue vagabonde dedans. Je rêve alors tout doucement à toi, c’est si bon et ça me donne chaud partout.

Un premier frisson secoue mon corps mais je fais comme si je ne l’avais pas vu, je sais que j’en aurais bien d’autres, dans peu de temps, de très forts, de plus violents qui me laisseront agonisante et larmoyante.

Ma main reprend son long chemin, elle quitte le haut de mon ventre pour glisser doucement vers mon pubis, qui frétille comme un banc de sardine que l’on vient de nourrir. Elle esquisse quelques pas de danse, roulant des mécaniques comme le ferait un champion de boxe, puis vient frôler la ligne médiane qui marque mon appartenance à la gente féminine.

Mes doigts sont sur ma fente. Faisant de petits pas chassés, ils battent la mesure de mon cœur affolé qui menace de s’arrêter à chaque instant. Je souffre de tachycardie du désir, ça fait un tel vacarme insonore là dedans que je ferme les yeux pour surmonter ma torture. Mes cinq amis sont bien intentionnés, sentant mon désarroi, ils cessent alors de gigoter et se posent avec douceur sur ma fente déjà bien mouillée.

Petits museaux de chats froids au griffes déployées, ils viennent écarter doucement mes chairs rouges et gonflées, cherchant avec application, mon bouton clitoridien qui se contracte à la vue de la lumière.

Chair rose et profanée, décalottée et maltraitée, fouillée avec application, tu ne sais que baver ton impatience au risque de tacher mes draps frais et justes changés. Mes doigts jouent avec tes longs fils de bave en les enroulant autour de leurs phalanges comme de jolis bijoux scintillants. Puis ils viennent les essuyer sur mon bourgeon d’amour qui rougit de tant de sollicitude.

Ma main reprend les commandes, rassemblant ses troupes de bons petits soldats, elle s’agite en donnant des ordres précis et vient s’enfoncer dans ma chatte allant allumer ce grand feu de joie propre aux scouts et qui fait pousser des cris d’allégresse à ma gorge palpitante de tant de désirs contenus.

Alors ma main se transfigure en la tienne et c’est toi qui vient me donner le coup final, celui qui me plonge toujours dans les vapeurs extatique de l’opium de mes désirs.

Tu n’es pas là mais c’est encore toi qui vient me faire crier ton nom et qui le recueille dans ta boite de Pandore, celle que tu n’ouvriras qu’à l’aube de ta vie, quand tout sera décatis chez toi, sauf la saveur de tes souvenirs les plus intenses. Peut être pleureras-tu en silence au souvenir de mon odeur marine, forte et raffinée qui te faisait tant d’effet, et dont tu te parfumais à outrance.

Je jouis, encore et toujours, avec ta permission, laissant mon corps s’abandonner aux plaisirs solitaires que je saurais te retranscrire au frisson prés quand tu seras enfin là tout contre moi. Je pourrais alors te bercer de sensations t’offrant cette fois ci ma main pour faire jaillir de toi, la source de l’humanité.

7 commentaires

  1. Je suis toujours sincère et j aime complimenter
    Il m est arivé de soûler sans le vouloir et dans etre méchant mais j ai appris de mes erreurs
    Au plaisir de te lire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *