C’est beau un homme qui bande

bande

J’ai une fascination pour le corps masculin depuis ma plus tendre enfance. Quand j’étais toute jeune, mes parents qui aimaient les musées, m’emmenaient avec eux dans leurs expéditions culturelles et  me faisait découvrir au fil de leurs envies des expositions de toutes sortes.

J’étais trop petite pour m’en souvenir,  mais mon père raconte toujours avec amusement, qu’à l’âge de trois ans, je me suis arrêtée devant une statut gréco-romaine nue et que je me suis exclamée, au milieu d’une assemblée de touristes” oh que c’est beau un homme !!!”

Venant de la bouche d’une enfant aussi jeune, cela est toujours curieux, mais je crois que j’exprimais déjà tout haut cette fascination pour le corps masculin qui ne m’a jamais quittée depuis.

Je me suis toujours demandée pourquoi, sorti de la sculpture, on ne représentait pas plus la nudité masculine, alors que nous sommes envahit de femmes nues. Sans doute parce que le corps féminin est porteur d’un érotisme que l’on ne concède pas du tout au corps masculin. Les nus masculins sont la plupart du temps académique alors que les féminins portent à eux seul un empire lié au fantasme collectif humain.

Cependant, selon moi, le nu masculin est tout aussi porteur de sensibilité érotique. Ce qui est curieux aussi, c’est de voir que le sexe de l’homme ne relève que de l’interprétation physiologique. L’érotisme y est totalement absent, pas de sexe tendu, pas de sexe d’homme en érection dans les musées, pas de gland décalotté, Nada, rien de ce qui pourrait nous faire décoller de plaisir.

Pourtant qu’est-ce que c’est beau un homme qui bande !!! C’est tellement élégant que cela conditionne beaucoup le plaisir que l’on va prendre par la suite. Cette longue hampe, dure et gonflée, tendue vers l’infini qui ne demande qu’a être prise en main.

Cette douceur soyeuse de la peau qui contraste avec la fermeté de la queue. Les caresses doucereuses des doigts qui se posent dessus et qui vont finir par la tenir fermement .

Le gland que l’on décalotte et qui ressort humide et constellé de petites gouttes d’envie est touchant de vérité. Elle est ainsi cette queue dont on rêve toutes, apaisante mais aussi débordante de vitalité.

Et puis il y a son odeur et son goût car les bonnes choses ne se refusent pas et il faut savoir les savourer.

J’adore ce moment ou je sens la magie opérer. Ca me flatte d’être celle qui fait monter vers le firmament la queue de mon homme. J’aime voir cette grosseur se former au sein de son pantalon et le sentir soudain gêné aux entournures. Il n’y a pas de moment plus délicieux que celui ou il prend ma main et la pose sur l’inflammation de son désir. Et puis, de mes petits doigts agiles, je déboutonne son pantalon, et je libère le Minautore de sa prison désormais trop étroite.

Qu’il est beau mon homme qui bande !! Fier comme un paon, il parade, la queue au vent. Zorro des temps modernes, il pourfend l’infini de son épée aiguisée, me poursuivant avec plein d’envies qu’il lui faut réaliser.

Il bande à n’en plus finir, laissant les milles feux de l’envie faire rougeoyer son gland tout lisse. Il sursaute, il brille et il scintille cherchant avec frénésie à conquérir des espaces étroits de mon corps dont on lui a parlé et qu’il ne connait pas encore.

Tel super Hulk, il se déploie encore, faisant ressortir ses veines et battre mon coeur. Je ne suis qu’admiration devant la force de son désir, je suis une esthète et j’en admire la forme et la tournure avant de l’immortaliser d’une empreinte digitale qui restera gravée dans ma tête pour l’éternité.

Que c’est beau un homme qui bande !!!!

 

5 commentaires

  1. Oui c est flatteur pour sa dame de faire bander son homme
    A l inverse , l homme est flatté que sa dame aime quand il bande
    Une femme superbe
    Au plaisir de lire tes textes
    Restes comme tu es

  2. Je suis admirative de ton enthousiasme pour le corps masculin car je me demande où tu y trouves de l’esthétique quand je n’y trouve que laideur. Quand ça ne bande pas, pour reprendre une expression de Benoîte Groult, leur instrument ressemble étrangement à une chauve souris qui pendouille de son plafond ; et quand ça bande leur queue me fait penser à un bec de vieille cafetière.
    Je ne suis pas en train de dire une vérité absolue, je dis MA vérité et même si je ne comprends pas pourquoi, j’arrive à admettre que certain.es peuvent tomber en pâmoison devant ça. Comme on dit tous les goûts sont dans la nature… Mais franchement, à mes yeux, rien n’égale en beauté le corps féminin, objet de tous les désirs, même les plus inavoués.

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