Ton bal des débutants au Taken

taken club

Tu n’étais jamais allé en club échangiste, Moi si.

C’était bien avant toi, quand j’étais plus jeune. Ma première fois avait été dans le cadre d’un dépannage. Je rendais service à une de mes amies et je faisais la quatrième personne, celle qui joue le rôle de la petite copine pour qu’un mec seul puisse rentrer sans payer plein pot.

Puis il y eue les autres fois, celles ou j’y suis allée au Cap, à haute dose, tous les soirs car il n’y a que ça à faire, passer de boites en boites, voir du cul partout, le vivre, le sentir, le vomir et recommencer encore et encore.

Il y eu aussi mes secondes fois parisiennes, dans des clubs huppés ou j’ai vécu ma première expérience bisexuelle, ou je m’éclatais sur la piste de danse, sur des chansons du top 50 de maintenant en allumant mon mec de l’époque et tout ce qui bougeait. J’aimais bien sentir tous ces regards sur moi quand ma robe bien trop courte pour mon corps remontait sur mes fesses, dévoilant le contour impressionnant de mon cul.

Et puis tu es entré dans ma vie et notre tour est arrivé. Tu fantasmais depuis longtemps sur l’univers des clubs mais tu n’avais jamais trouvé l’occasion de t’y rendre. Sans doute parce que tu n’avais personne autour de toi qui avait assez de force pour te l’offrir.

La signature du livre de Ressan

Tu ne voulais pas te sentir comme un con, perdu au milieu d’un univers que tu ne connaissais pas et qui pourtant te faisait de plus en plus envie. Tu voulais pouvoir partager ce moment de la meilleure façon possible. Le vivre totalement, tout en ne sachant pas vraiment ce qu’il pouvait t’y arriver. Cela devait être une découverte, tu voulais y pénétrer par la grande porte, comme on brave un danger dont on ne connaît pas l’ampleur. Tu étais le maître de ta vie et de ta sexualité et c’était en vainqueur que tu souhaitais poser les pieds dans l’antre du plaisir et de la lubricité.

Toi,  ce mec qui assumait parfaitement ses envies et ses désirs et qui allait le montrer à tous ceux qui voudraient bien le voir.

La signature du livre de Ressan, “Paris Libertin” était l’occasion rêvée de te transformer en super héros de la perversité. C’est donc avec plaisir que tu m’avais confirmé que tu m’accompagnerais à cet événement qui se déroulait dans l’un des clubs libertins les plus sélect de Paris, le Taken.

Le soir même de la signature, le grand soir de la découverte pour toi, tu jouais au mec un peu impressionné quand nous dînions tous les deux, commandant, un verre de vin puis un second, pour te donner du courage comme tu me disais. Moi, je rigolais intérieurement, je savais que ça allait te plaire. C’était tellement ton genre tout cela.

Dans le taxi qui avait du mal à trouver notre chemin, je sentais ta main, posée fermement sur mon genou recouvert de résilles. Je tweetais des bêtises à la fois pour te faire un peu trembler et pour faire monter une tension sexuelle entre nous deux. Ça m’amusais de t’entendre me dire que si je ne me sentais pas bien, il me suffisait de te le mentionner et nous partirions sur le champ.

Je me sentais parfaitement bien, j’avais vraiment envie de passer cette soirée avec toi et de baiser dans cet univers qui m’avait toujours beaucoup excité que ce soit dans mes fantasmes ou dans la réalité. J’aimais jeter mon désir et mes envies en pâture, les livrer à la face curieuse des gens qui fréquentaient les clubs et qui avaient besoin de vivre des sensations différentes et plus fortes que leurs quotidiens. J’étais ainsi, exhibitionniste dans l’âme et dans les actes.

Quand j’appuyais sur la sonnette, ton regard était déterminé, nous y étions enfin !!!

Ça y est tu avais mis un pied à l’intérieur et ta vie sexuelle prenait encore un nouveau tour. Car entre nous deux c’était toujours différent, toujours fort aussi et tu ne vivais jamais deux fois la même chose avec moi. Je crois qu’en fait ça te plaisais bien, d’être ainsi transporté dans des univers dont tu ne faisais que rêver et qui soudain devenaient ta réalité, prenant tous leurs sens.

Donner nos manteaux, et puis nos prénoms…

“Pourquoi nos noms?” pensais tu tout haut, “Pour faire comme dans le métro” te répondit Isabelle, qui tenait le club, “Pour que vous puissiez voyager dans notre univers, et pour qu’on note vos consommations”. “Je garde toutes vos affaires, il ne vous reste plus qu’à vous amuser et à passer une bonne soirée”

Débarrassés de tout ce qui encombrait nos corps et totalement avides de plaisirs en tous genres, nous étions libres de nos mouvements et nous descendîmes vers l’endroit où tout se déroulait. Marches après marches, nous nous enfoncions dans un sous-sol mi éclairé et bien aménagé. Dans cette pièce souterraine faite de murs en pierres claires et de canapés rouges se tenait Ressan et sa pile de livre prêts à être dédicacés.

C’était beau, je voyais tes yeux qui approuvaient le décor et sentait ton corps se relâcher peu à peu. Nous fûmes bien accueillis par Alain, le patron de l’établissement qui nous invita à faire comme chez nous et à visiter les coins câlins.

Je te pris alors la main, que je trouvais chaude et te conduis doucement à travers le couloir de tous les plaisirs. Un grand lit ouvert à baldaquin pour s’ébattre à plusieurs, des couloirs étroits ou il ferait bon se frotter à d’autres corps, une pièce  fermée ou l’on pouvait s’admirer baiser dans des miroirs qui courraient du sol au plafond. Une petite pièce avec des alcôves, un mini donjon orné d’une croix de Saint André et d’une grille permettant de fermer à clé. D’autres banquettes jalonnant le couloir. Le tout d’une extrême propreté et d’un goût tout à fait charmant.

Deux salles de bain ou une multitude de serviettes, petites ou grandes étaient à notre disposition, pour que nous puissions maintenir une hygiène impeccable. Tout était vraiment parfait et attirant et je te sentais déjà tenté par plusieurs choses.

Nous aurions pu  nous jeter l’un sur l’autre, tout de suite, tant nous étions excités , mais c’est le bar qui nous fit de l’œil et nous allâmes boire quelque chose, pour rafraîchir nos idées qui étaient déjà entièrement tournées vers le cul et tout le plaisir que cela allait nous apporter.

Après avoir dégusté nos consommations et discuté avec notre ami photographe, qui nous relata quelques anecdotes croustillantes de son passé de photographe de lieux libertins, nous décidâmes d’aller faire un premier tour dans  le coin câlin.

Je voulais tester la pièce aux miroirs, celle que l’on peut fermer de l’intérieur et qui offre une vue de ce qui s’y passe grâce à un hublot, mais je n’étais pas la seule à avoir eu cette envie et c’était occupé et complet de surcroît. Un couple baisait avec un autre homme, l’emboitage était classique, une levrette combinée à une fellation à l’autre homme, au fond de la pièce, deux autres personnes qui se caressaient. Nous pouvions entendre très distinctement les bruits de succion d’une bouche qui s’écrase avec fermeté sur la queue érigée qui se présente à elle.

Je me délectais du sifflement du cuir sur mon cul cambré

Après quelques minutes à regarder quelque chose qui ne nous excitait pas vraiment, nous décidâmes d’investir la pièce BDSM. J’avais envie que tu te serves des fouets qui étaient à notre disposition, et que tu m’accroches à la croix de saint André qui m’avait plu tout de suite.

Tu me mis tout d’abord de face, encochant mes poignets dans les attaches. Tu baissas mon petit haut pour en faire sortir mes seins que tu travaillas d’emblée en les triturant ardemment. Puis tu me retournas, afin que j’expose mon cul, moulé dans un collant résille, à la vue de tous et à la portée de ton désir de plus en plus présent.

Décrochant le fouet, tu l’abattis sur moi pour créer ce bruit bien particulier que j’affectionne et qui me fait mouiller automatiquement. Tu savais qu’ainsi, tu me ferais entrer totalement dans cette sphère d’envies que j’avais du mal à contrôler et dont tu abusais souvent.

Je me délectais du sifflement des lanières de cuir qui venaient mourir sur mon cul offert et cambré. J’aime sentir cette divine brûlure qui envahie mes fesses et qui monte ensuite dans mon ventre, me remplissant d’un désir immédiat que j’ai alors besoin d’assouvir.

Les coups plein d’amour que tu faisais naître de la rotation de ta main gauche et qui déclenchaient des soupirs d’aise de ma part, firent venir pas mal de voyeurs autour de nous. Queues à la main cherchant l’excitation au travers d’une situation qu’ils ne pouvaient que regarder mais qui se devait d’avoir assez de force pour les faire cracher leur désir. Ils se tenaient là, en silence, juste derrière toi , te regardant exercer ton art avec attention.

Je cambrais les fesses, que tu écartais et caressais d’une main à la fois dure et divine,  puis tu alternais avec de gros coups de fouet, laissant ma face habituellement cachée, rouge et luisante d’envie. Et plus tu me faisais gémir, plus la foule arrivait pour admirer, le sort que tu m’affligeais.

Quand mes poignets furent trop douloureux, je me dirigeais vers un endroit plus confortable, faisant s’écarter sur mon chemin, tel Moise ouvrant les eaux,  ces hommes désirant qui ne souhaitaient rien perdre du spectacle qu’on allait leur offrir.

Encore, plus vite, plus profond!!!

Je me couchais, fesses relevées et intimité ouverte et offerte à la vue de notre public sur un petit canapé. Montrant à tous les yeux présents l’étendue de mon cul et la profondeur de ma chatte que tu excitais en y plongeant tes doigts agiles et efficaces.

Tu me fouilla profondément, me faisant pousser des cris d’envie et des gémissements de plaisir que je ne pouvais plus contrôler. Je giclais beaucoup, laissant sur le confortable matelas, une constellation de gouttes de désir intense. L’apothéose de l’excitation de notre public surgit quand tu arrachas mon collant résille en laissant s’échapper mes fesses. Alors tu entendis venant de l’assemblée des queues dressées une phrase lancinante et répétitive, s’invitant dans nos pratiques comme une vague  déferlante dont on ne peut pas maîtriser la puissance: ” Il est bon son gros cul de salope, putain qu’il est bon !!!!”.

Tu me domina de toute ta main et tu continuas, me poussant à te dire à mon tour toute mon envie.

“Encore, plus vite, plus profond!!!” criais je pour ton plus grand plaisir et celui de tous ces hommes qui déversèrent, chacun leur tour, sur le sol ou dans leurs mains,  le surplus de leurs semences fécondatrices, à jamais perdues pour cette fois ci.

Et tout cela t’excitais, t’offrant la position la plus enviable, celle du dominant qui peut faire ce qu’il veut du cul de sa partenaire. A ce moment là, tu incarnas l’image de l’homme tout puissant, celui qui veut et qui décide de tout suscitant l’admiration de tous tes congénères présents.

Après avoir bu un autre cocktail, pour nous remettre de nos premières émotions, un second tour s’imposa à nous. Le coin câlin était de plus en plus investit par des couples avides de jouir eux aussi et aucun endroit n’était vraiment libre pour que nous puissions nous faire plaisir à nouveau. Nous firent donc un tour, devenant voyeurs et regardant plus particulièrement un couple qui s’en donnait à cœur joie, tant dans la forme que dans le fond.

L’homme, aux fesses musclées et athlétiques donnait de grands coups de reins à sa partenaire qui lui tendait avec gourmandise sa croupe rebondie. Après plusieurs prouesses techniques, elle finit par le faire jouir dans sa bouche grâce à une pipe salvatrice et appuyée, qui fit crier le monsieur de plaisir. Il est des victoires que l’on remporte à la sueur de son front et qui sont plaisantes à vivre et à voir.

A genoux dans le passage, tout le monde me voyait

Tout cela m’avait donné de nouveau envie de toi et nous trouvâmes refuge dans une petite alcôve à l’entrée du coin câlin. J’avais envie de jouer avec mes seins et de t’en recouvrir le visage pour que tu me les suces. C’est au rythme de la musique techno que je les fis danser sous ton nez et battre contre ton visage qui s’en régala. Puis je me mis à genoux devant toi, te déboutonnant la braguette et tendant la langue pour te recevoir le plus tendrement possible.  J’avais envie de t’avaler et de te conduire vers d’autres contrées ou le soleil illumine les journées des hommes de ton genre.

A genoux dans le passage, tout le monde me voyait et je ne pouvais voir personne, collée à toi et à ta queue.  Mais je sentais que tous les hommes qui passaient, te regardaient avec envie ce qui ne fit que décupler mon plaisir. Je savais que toi, tu regardais toutes les femmes dans les yeux, par jeu, par provocation, pour leur montrer que tu étais celui dont la queue provoquait une fellation.

Je m’activais donc sur toi avec application, allant chercher tes frissons et tes gémissements jusqu’à l’acmé de ton plaisir. Quand je reçus ta jouissance puissante au goût corsé dans ma bouche, j’étais entourée d’un jeune homme dont la queue n’était plus qu’une masse d’envies rougeoyantes. Il en voulait lui aussi, mais ce n’était pas dans nos habitudes, nous ne partagions pas la magie qui existait entre nous.

Le reste de la soirée fut partagée entre voyeurisme et discussions avec un ami blogueur qui était venu lui aussi comme nous, pour la signature du livre de Ressan.

Quelle belle soirée pour ta première fois, tous tes sens furent sollicités et nous partîmes de cet endroit de douce débauche avec l’envie d’y revenir au plus vite pour tester tout ce que nous n’avions pas pu expérimenter.

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