La Brigade du Gode Ceinture

La Brigade du Gode Ceinture

Depuis que j’avais quitté mon job de documentaliste à la fac, je me sentais revivre. Je n’en pouvais plus de voir jour après jour les têtes de morts vivants de mes collègues qui ne semblaient se nourrir que de poésie et de poussière. Moi j’étais faite pour la lumière mais surtout pour vivre pleinement ma vie et je comptais bien en profiter.

Le seul hic c’est que j’étais partie sur un coup de tête sans avoir fait de plans sur l’avenir. J’étais impulsive et cela me jouait parfois des tours. Il allait falloir que je trouve assez vite comment renflouer mon compte bancaire qui lui s’en fichait pas mal que j’ai besoin de liberté.

Je n’avais pas d’idées de ce que j’allais faire mais je n’arrivais pas vraiment à m’en faire sérieusement. J’avais toujours en moi ce potentiel inexpliqué qui me conduisait irrémédiablement vers des aventures d’un genre particulier dont je me serais bien passé quelque fois, il fallait bien le dire !! La dernière aventure en date m’avait conduite dans une association à but non lucratif qui servait de couverture à tout un réseau de téléphone rose. Je m’étais retrouvée un soir à répondre de façon salace à une ribambelle de types en chaleur qui voulaient m’entendre gémir en me caressant. J’avais plutôt eu la nette impression que s’étaient eux qui se tiraient sur le manche pendant que j’essayais vainement de reproduire les soupirs de plaisirs que je réservais à mon chéri.

J’étais pourtant bien une chaudasse mais visiblement je ne pouvais pas faire don de mes talents à n’importe qui . Je voyais d’ailleurs l’homme de ma vie ce soir pour qu’il me parle d’une idée qui lui était venue afin que je gagne au plus vite de l’argent. Je craignais le pire, le connaissant, ça devait être indubitablement lié au cul.

Je ne me trompais pas, il m’accueillit tout excité en m’expliquant qu’il m’avait trouvé un job qui ne me prendrait que quelques heures par semaine mais qui allait me rendre riche et célèbre. Tout du moins dans le milieu du cul, milieu que nous aimions bien fréquenter ensemble. Mon mec était un geek confirmé, il nous avait crée un compte sur Xhamster et publiait très souvent du contenu. Nous aimions bien nous filmer pendant nos ébats et depuis peu, le monde entier pouvait admirer notre dextérité à nous donner du plaisir. Et le comble, c’est que nous avions un public de plus en plus important chaque semaine. Notre compteur de followers prenait des allures de superbowl et palpitait comme une anus en manque.

A un point tel, d’ailleurs, que nous commencions à recevoir des messages et des demandes particulières. Certains voulaient que je leur pisse dessus, ou que je leur poste mes culottes sales. Beaucoup d’autres ne rêvaient que de me rencontrer et de me baiser. Mais une petite communauté d’hommes commençait à m’écrire en m’expliquant le plus simplement possible qu’ils rêvaient que je les prenne avec un gode ceinture et que je m’assieds sur leurs visages. Jusque là je ne voyais pas ce qui allait me faire gagner plus en travaillant moins.

Mon chéri qui se doutait que je ne pigerais pas tout de suite sa logique, m’expliqua à grands renforts de gestes spectaculaires que mes nouveaux clients se trouvaient justement dans cette population d’hommes qui voulaient jouir avec leurs prostates mais qui ne pouvaient en parler à personne. J’allais devenir leur reine des abeilles et leurs offrir contre rémunération, le plus beau des orgasmes de leurs vies. Oui cela se tenait si on considérait que j’avais déjà de la demande en stock, mais tous ces hommes avaient-ils vraiment envie de se prendre un bon 19 cm dans le derrière ? De cela je n’étais pas vraiment sûre de mon coté mais était-ce vraiment un obstacle ?

Le lendemain, je me rendais dans mon Love shop de prédilection et je demandais à essayer les nouveaux modèles de gode ceinture que j’avais vu en vitrine plus tôt dans la semaine. Ce n’était pas facile à enfiler mais je savais exactement ce que je voulais en terme d’esthétisme : une queue la plus réaliste possible et qui se décalottait, d’une belle couleur et légèrement veinée. Je voulais du beau pour me lancer, puisque dans la plupart des cas cela serait une vraie découverte, autant que mes outils soient également les plus réalistes possibles. Je pris également un bon lubrifiant et une petit cravache maniable afin de dresser correctement mes futures clients. Contente de mes achats , je téléphonais à mon chéri qui m’indiqua qu’il m’avait pris rendez vous avec un de mes followers pour le soir même.

“Je t’ai programmé 2 heures, dans un hôtel de luxe à la charge de ton client, pour 500 euros. Tu n’auras rien d’autre à faire que de le soumettre à ton bon plaisir. Si l’expérience te plait et est positive, tu pourras développer ce business et créer une ” Brigade du gode ceinture !”, me dit-il

Il me mettait le pied à l’étrier sans tarder et ce n’était pas pour me déplaire. Ce soir j’allais donc voir Franck , un quadra bien propre sur lui, qui fantasmait depuis des années de se faire prendre le cul par une femme. La sienne n’étant pas chaude du tout pour se genre de pratique et lui-même ne voulant pas livrer son séant à n’importe qui, il patientait depuis des années en attendant le moment propice ou il pourrait se lâcher complètement entre les mains d’une experte. Son fantasme était simple, il voulait se faire besogner par un gode à taille humaine pour vivre des sensations extraordinaires, voire l’extase tout simplement.

Je ne savais pas si je pouvais offrir l’éden du plaisir, mais j’étais tout à fait capable de venir enrichir les sensations de Franck. Je le retrouvais au bar du George V, vers 21H. Pour m’affranchir de toutes les conventions sociales que transpiraient ce lieu mythique je m’étais vêtue de cuir rouge et de longues bottes noires vernies. Je voulais que Franck comprenne tout de suite que je n’étais pas femme à craindre le jugement social. Je m’amusais de cette lueur qui s’était allumée dans son regard gris. Je devinais sans grandes difficultés qu’il trépignait intérieurement de monter à l’étage, alors je pris tout mon temps pour finir mon Perrier citron.

Quand la patience de Franck fut au bord de l’épuisement, je lui fit signe qu’il était temps que je lui montre toute l’étendue de mes talents. Je le laissais monter dans l’ascenseur et choisir l’étage ou nous allions opérer. J’enfonçais mes talons dans la moquette soyeuse du tapis du couloir, veillant à y imprimer ma détermination. La main de Franck tremblait légèrement quand il introduisit la carte d’accès dans le lecteur de la porte de sa chambre. Une fois la porte refermée, il me parut un peu perdu, ne sachant pas ou se mettre et quoi faire. Comme les plus grandes professionnelles digne de ce nom, je lui dit de me remettre l’argent convenu pour cette soirée et d’enlever son pantalon et son caleçon. Je le voulais cul nu, agenouillé sur le bord du lit, les fesses pointant vers le plafond.

Il s’exécuta sans peine et attendit dans le silence que je lui donne des instructions. Il ne semblait pas vouloir discuter avec moi mais il était tout disposé à obéir. Je soulevais ma robe rouge et enfilais mon beau et gros gode ceinture, puis le pointait devant son visage, sûre de l’effet que je lui procurerais. Il se mit à bander instantanément, d’une belle longueur raide et vivante. Il avait un monument entre les cuisses qui tressaillait d’envie sans que j’ai besoin de le toucher. Toujours sans aucune parole, je sortis une paire de gants en latex de mon sac que j’enfilais et mon lubrifiant spécial pénétration anale.

Je tartinais son anus avide qui à chaque passage de mes doigts semblait vouloir les engloutir. J’en avais profité pour lui enfoncer ma belle queue toute neuve dans la bouche et il la tétait comme un enfant en manque du sein de sa mère. Plus je lui massais la rondelle, plus il bavait sur mon gode, faisant des bruits de succion énormes. Je me dégageais de sa bouche pour contourner le lit, et il émit un petit cri de désapprobation qui me déplut. Je sortis donc ma petite cravache et je lui en donna un coup cuisant sur les testicules. Il devait apprendre à se maîtriser s’il voulait atteindre le nirvana. Il se calma instantanément et n’émit plus aucun bruit qui puisse me déplaire.

Pour la peine, je ne rajouterais pas de lubrifiant sur ma nouvelle queue. Je me sentais toute puissante et j’avais envie de braver son consentement en le faisant un peu souffrir. J’approchais mon gland rose de son fion humide et je m’enfonçais doucement pour ne pas lui déchirer les chairs m’attendant à quelques difficultés de passage mais il n’en fut rien. Franck émit juste un “Oh” qu’il étouffa aussi vite et me tendit son cul le mieux possible pour que je le remplisse de toute ma majestuosité. Il avala tout avec une facilité déconcertante, ne voulant pas que je me retire il serrait les fesses aussi fort qu’il le pouvait puis il relâchait pour me permettre de sortir . Il continua un moment ce jeu puis il se mit à me parler.

Il me cria : “Enculez moi !! enculez-moi je vous en supplie, ne vous arrêtez pas !!!!” et je le pilonnais de toutes mes forces, m’accrochant à son séant, lui bourssoufflant l’anus de va et vient corsés. Lui écartant les chairs de toute la longueur de mon beau chibre, lui rougissant les fesses de ma badine acérée. Et il réclamait encore et encore de ce traitement de tortionnaire, poussant lui même ses fesses pour s’empaler encore plus profondément. Il se retenait le bougre, profitant du moindre millimètre de ma queue adorée, me fatiguant au passage , sans aucun état d’âme.

Usée par son manège, je lui donnais un second coup de cravache sur les testicules ce qui lui déclencha la plus belle jouissance de sa vie. Il se mit à crier comme un animal et à se déverser abondamment sur les fins draps de coton du lit. Puis il s’effondra sans autres manières.

Je me retirais de son antre , sombre et rougie et j’essuyais ma hampe sur le haut de sa chemise. J’avais rempli ma mission et je n’avais plus rien à faire ici. Avant de partir, je déposais à coté de son corps endormi, ma carte de visite : La brigade du gode ceinture vous remercie de votre commande, n’oubliez pas de nous laisser une évaluation sur notre site et de nous recommander à vos amis. 

2 commentaires

  1. Vous avez un don naturel pour l’écriture qui transporte immédiatement. En lisant ce récit, j’ai ressenti le plaisir de cet homme et eu envie d’être à sa place.

    Je me ferais bien attraper par là brigade

    Vous avez du talent, et vous savez utiliser cette chance.

    Bien à vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *